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Atelier de Partage de Connaissances de la Journée Internationale des Femmes et des Filles de Science (APC-JIFFS 2024)

Thème : L’innovation et l’implication de la femme pour le nexus science, climat et développement durable au Bénin

Introduction

La science est reconnue aujourd’hui dans le monde comme un puissant instrument de croissance économique et de développement durable d’un pays. Autant les hommes que les femmes devaient contribuer fortement au développement de la science. Le constat est que les femmes constituent généralement une minorité de chercheurs dans le monde et principalement au Bénin. Dans ce contexte, les institutions d’enseignement supérieur et de recherche africaines, avec l’appui des décideurs politiques et du secteur privé, devraient être à travers la recherche, des actrices incontournables de développement et de promotion des sciences, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). Alors, C’est dans cet ordre que l’ONG SOS BIODIVERSITY a initié l’Atelier de Partage de Connaissances à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes et des Filles de Science (APC-JIFFS) qui est à sa 2ème Edition ayant pour thème « L’innovation et l’implication de la femme pour le nexus science, climat et développement durable au Bénin ». Cette Journée Internationale des Femmes et des Filles de Sciences est un événement annuel célébré le 11 février de chaque. C’est une occasion de reconnaître les contributions importantes que les femmes et les filles apportent aux domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM) et pour promouvoir l’égalité des sexes dans ces domaines.

            La première édition de cet atelier, tenue le samedi 18 février 2023 au Sèmè city Two Open Innovation Park (Cotonou-Bénin), a été un succès retentissant. Cette année, l’atelier s’est déroulé à Direction Générale de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) le 1er Mars 2024, rassemblant à nouveau un ensemble diversifié de participantes et de chercheurs engagés dans la promotion de la diversité, de l’innovation et de l’inclusion dans les STEM.

L’atelier a démarré à 9h15 minutes et s’est déroulé en ces grandes étapes :

  • Cérémonie d’ouverture
  • Présentation de la JIFFS et de l’APC- JIFFS
  • Présentation des résultats de recherche des femmes et filles de sciences (mini-colloque)
  • Panel sur le thème « L’innovation et l’implication de la femme pour le nexus science, climat et développement durable au Bénin »
  • Cérémonie de clôture

Cérémonies d’ouverture

La cérémonie d’ouverture fut marquée par les mots de bienvenue de la représentante de l’ONG SOS Biodiversity Mme Miriabelle SOSSA, ensuite l’allocution de la représentante de Vice Rectrice en charge de la Coopération Inter-Universitaire, des Partenariats et de l’Insertion Professionnelle, Professeur Nelly KELOME et de l’Association des Femmes pour l’Éducation, la Formation et la Recherche Scientifique au Bénin (AFEFRS-Bénin). Enfin l’allocution de la représente de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) pour lancer l’ouverture de l’APC- JIFFS 2024.

Photo1 : Allocution d’ouverture

Allocution de la représentante de l’ONG SOS Biodiversity

Madame Miriabelle SOSSA, Cheffe service d’évaluation écologique de SOS Biodiversity a prononcé son discours d’ouverture en sa qualité de représentante de SOS Biodiversity. Dans un premier temps, souhaite la bienvenue à tous les participantes et les représentants des différentes institutions ici présentes, elle a relevé l’insuffisance des réalisations des femmes dans la science, des opportunités de recherches et les instants de décisions. Également, elle a notifié la mise en valeur et l’accompagnement des résultats des femmes et filles dans la science et surtout du soutien a accordé aux femmes et aux filles dans les domaines des sciences et technologies. Elle a remercié les participants pour leur présence, les représentants des différentes institutions présents et les différents partenaires pour leur accompagnement. Elle finit son mot d’allocution en souhaitant cette journée soit le départ d’une réelle transformation vers une plus grande égalité des genres dans le domaine scientifique.

Allocution de la représentante de la VRA et de l’AFERS- Bénin

Madame BABADANKPODJI Pascaline, Professeur Titulaire, à l’entame de sa prise de parole remercie la présence de tous les participants et puis demande une minute de silence en mémoire du Professeur Bernadette GLEHOUENOU-GANLAKY, Professeur en Science Forestière à la FSA. Elle présente les doléances de la Vice Rectrice en charge de la Coopération Inter-universitaire, des Partenariats et de l’Insertion Professionnelle qui est absente en raison d’autre obligations professionnelles liés à sa charge. Membre de AFEFRS-Bénin, elle représente la collectivité de ces femmes à cet atelier dédié à la femmes et filles de la science. Elle à notifié que l’effectif des femmes sont toujours en minime dans tous les domaines de recherche et des postes de responsabilité. Ainsi dans ces mots d’allocution, elle à encouragée les femmes et filles à plus se donner à la science, et de reconnaitre que la recherche est pour toute catégorie de genre de personnes. Pour finir ces propos, le professeur BABADANKPODJI Pascaline remercie l’ONG SOS Biodiversity et tous les membres d’équipe pour l’initiative et la réussite de cet atelier et encourage à ce que cela soit perpétuelle chaque et plus.

Photo 2: Une minute de silence en l’honneur du Professeur Bernadette GLEHOUENOU-GANLAKY

Allocution de la représentante de l’INRAB

Madame Adijatu Kouboura Alice DJINADOU, Docteur Ingénieure. Représentant du Directeur Général de l’INRAB et de l’Association des femmes de l’INRAB à cet atelier. Elle est Chef Service Valorisation des Acquis de Recherche et des Innovations et le Point Focal Genre de l’INRAB et du CNS-Maïs, à sa prise de parole, remercie les participants pour leur présence. Et interpelle le comité d’organisation pour la publication des résultats présentés par une acte publique scientifique à la Bibliothèque Nationale ainsi que dans les réseaux socio. Aussi souhaite que les fois à venir qu’il y ait une chaine des médias pour la diffusion et la vulgarisation de l’activité.  Elle réaffirme le déséquilibre « il existe depuis des années un écart important entre les sexes dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques » et mentionne les nombreux progrès réalisés par les femmes. Elle suggère que « les rares femmes qui ont le courage de s’orienter dans ces secteurs doivent être encouragées ». Elle insiste sur le fait que « il est nécessaire de donner aux femmes et filles la chance d’affirmer sa capacité à produire la science ; de la bonne science, une science qui impacte et change positivement nos milieux de vie et surtout le destin de notre pays et de l’Afrique ». Pour finir, elle félicite l’ONG SOS Biodiversity et ses partenaires pour l’initiative de cet atelier qui est d’intérêt pour le développement durable du Bénin et en particulier l’éclosion de la science au féminin. Sur ces mots, elle lance l’ouverture de l’APC-JIFFS 2024 et souhaite vivement des échanges fructueux.

Présentation de la JIFFS et de l’APC-JIFFS

La coordinatrice de l’Atelier de Partage de Connaissance a l’occasion de la Journée Internationale des Femmes et Filles de sciences (APC-JIFFS), Docteur Marcelline GNAWE, a présenté la JIFFS a travers un rappel de son historique et de son importance. Elle a ensuite mis l’accent sur le contexte, les objectifs, les résultats attendus et les partenaires du projet APC-JIFFS.

(Photo)

En effet, l’APC-JIFFS vise à améliorer le rôle et l’intégration des femmes dans le domaine de la Science, de la Technologie, de l’Ingénierie et de Mathématiques (STIM) a travers l’organisation d’un atelier de partage des résultats de recherche menées par des femmes et filles spécifiquement a pour objectif général améliorer le rôle et l’intégration des femmes dans le domaine des Sciences, de la Technologie, de l’Ingénierie et des Mathématiques (STEM), il a de façon spécifique les objectif suivant :

  • Renforcer les capacités des femmes et jeunes chercheurs ;
  • Valoriser les résultats de recherche des femmes scientifiques ;
  • Favoriser des échanges entre les femmes travaillant dans le domaine des STEM au Bénin ;
  • Renforcer le leadership des jeunes femmes béninoises dans le domaine des STEM ;
  • Identifier et analyser les vraies raisons des difficultés entravant l’émergence des femmes en science.

Cette deuxième édition de l’APC-JIFFS a été réaliser avec l’appui institutionnel et technique de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) et de l’Institut National des Recherches agricoles du Bénin l’INRAB. Aussi que par d’autres structures telles que : The International Institute of Tropical Agriculture (IITA), OWSD BENIN CHAPTER Benin Women for Science (BW4S), l’Association des Femmes pour l’Éducation, la Formation et la Recherche Scientifique au Bénin (AFEFRS-Bénin), Le Collectif des Femmes l’INRAB (CFI), Réseau Béninois du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau (RB/PMJE), ONG MAMA AFRICA, ONG I AM. Mais aussi compter sur l’appui de diverses personnes physiques que nous nous réservons de mentionner ici.   Nos sincères gratitudes.

Présentations des résultats de recherches des femmes et filles de sciences

Sur un quinzaine soumission, neuf (09) ont été retenus du domaine des sciences du et qui vont présenter les résultats de leurs travaux de recherche par communication orale durant 15mn et débattue en 5mn.

  Photos 3 :  Communicatrice de résultats de leurs travaux

Tableau : listes des thèmes et communicatrices

THEMES COMMUNICATRICES
Diversité des espèces de plante a fort potentiel ethnomédicale pour le traitement de l’hypertension artérielle et l’ulcère gastrique : une évaluation ethnobotanique au Bénin ABOUA Sèna Carine M. J.
Diagnostic des pratiques agroécologiques dans la commune de Savalou, Arrondissement de Tchetti, au Bénin AHOLOU Brigitte Exaucée Flore
Protéger la santé génétiques et sexuelle de la jeune fille, des femmes et couple avec un planning familial naturel par la Méthode de l’Ovulation Billings SALMON Laure
Analyse des facteurs influençant l’inscription des hommes des femmes dans les sciences technologies ingénierie et mathématiques (STIM) a l’UAC au Bénin ASSOGBA Kpossou Roxène
Evaluation de la constitution en ADN de nos végétaux, fruits et légumes dans l’amélioration de notre alimentation AGOHOUNDJE Elodie
Connaissance, attitude et pratique (cap) des transformateurs dans l’application des bonnes pratiques d’hygiène de la fabrication de fromage de soja au nord du Bénin TCHOBO Claudia D.
Densité de spore dans les parcs a karité et amélioration de la croissances juvénile du karité par mycorhization AZONGNIDE Gwladys
Dynamique des flux de CO2, d’énergie et de vapeur d’eau au-dessus d’une palmeraie au Bénin MAMADOU Ossénatou
Etude de la productivité des forages capturant les aquifères de socle dans les communes de Nikki, Pèrèrè et N’Dali ICOUTCHIKA Brunelle E.T.

Panel du jour ; thème : « L’innovation et l’implication de la femme pour le nexus science, climat et développement durable au Bénin »

Un panel grand de taille et de qualité a été discuté autour du thème « L’innovation et l’implication de la femme pour le nexus science, climat et développement durable au Bénin ». Ce panel a été modérée par Docteur Nadège AGBODJATO et constitué d’illustre femmes enseignantes et chercheures de l’Université d’Abomey-Calavi dont le professeur Pascaline BABADANKPODJI, Professeur Callinice CAKPO-CHICHI et les Docteur Essé AGOSSOU et Hermance HOUNGBO. Il s’agit de :

  • De nous présenter leur parcours scientifique, ce qui encouragerait les jeunes présents a avoir plus d’armes pour la recherche. Chaque dame à fait une synthèse de son cours dans recherche scientifique, surtout les plus motivants.
  • Quels sont les défis auxquels les femmes dont confrontés davantage dans leurs domaines de recherche, sont multiples, on noter la ssous-représentation dans les postes de direction et de leadership. Aussi Les femmes sont souvent sous-représentées dans les postes de direction et de prise de décision au sein des institutions de recherche et des organisations scientifiques. Cela peut limiter leurs opportunités d’influencer les orientations de la recherche et les politiques qui en découlent. Mais rien n’a jamais été facile dans la vie, c’est avec la conviction que l’on y donne qui motive la détermination à surmonté les obstacles rencontrés.
  • On souhaite savoir « Quelles sont les innovations les plus prometteuse dans le domaine de la science, du climat et quel rôle les femmes jouent elles dans leur développement et leur mise en œuvre ? » Les avancées dans les énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire, éolienne, hydroélectrique et géothermique, offrent des solutions durables pour réduire les émissions de carbone et lutter contre le changement climatique.
  • Les avantages de la diversité de l’inclusion des femmes dans la recherche scientifique liée au climat sont que leur diversité d’expériences et de points de vue peut conduire à des approches innovantes et à des solutions plus complètes pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés.
  • Comme conseils aux participants qui aspirent à la recherche et innovation c’est de les encourager à poursuivre leur passion, suivre leurs intérêts et leurs passions. De choisir un domaine scientifique qui leur passionne et qui motive à apprendre et à découvrir de nouvelles choses dans l’option des innovations.

Conclusion

La participation des femmes et filles à cet évènement de APC-JIFFS 2024 a été un creuset très important pour encourager les femmes et filles dans ces domaines de la Technologie, de l’Ingénierie et des Mathématiques (STEM) au Bénin. Un minimum de communication a soutenu cet évènement (la radio ORTB et les réseaux socio). Les participants sont repartis avec une joie de partage d’expérience scientifique et pleines d’enthousiasme et de résolution. Ils ont suggéré que l’évènement soit réédité avec un plus grand nombre de communicatrices et de participants. La représentante de l’INRAB insiste à ce que cette activité soit publié pour un acte scientifique et que les fois à venir qu’il y ait des chaines média pour la vulgarisation des faits.

Cette deuxième édition de l’APC-JIFFS a eu aucun financement institutionnel mais soutenue par des femmes individuellement à travers des souscriptions volontaires et avec l’appui techniques l’Université d’Abomey-Calavi et de l’INRAB, l’Association des Femmes pour l’Éducation, la Formation et la Recherche Scientifique au Bénin (AFEFRS-Bénin). L’APC-JIFFS est également accompagné par plusieurs organisations de femme et dirigées par des femmes : l’ONG I’AM, l’ONG Mama Afrika.

Dans une ambiance conviviale la coordinatrice de l’activité remercie toutes les participantes et surtout les panelistes pour l’importance accordée a la journée souhaite l’accompagnement des participants, des partenaires techniques pour que la prochaine édition puisse se tenir avec une plus grande mobilisation. De même la représentante de l’INRAB à la clôture souhaite que l’activité soit plus évènementielle et plus soutenue les fois à venir.

Annexes

Annexe 1 : Liste de présence

Annexe 2 : Résumés des communicatrices

  • Diversité des espèces de plantes à fort potentiel ethnomédicinale pour le traitement de l’hypertension artérielle et de l’ulcère gastrique : une évaluation ethnobotanique au Bénin

Sèna Carine M. J. Aboua1,2*, Towanou Houètchégnon1,3, Bienvenue N. Kuiga Sourou1, Adigla Appolinaire Wédjangnon1, Gwladys Azongnidé1 and Christine Ajokè I. N. Ouinsavi1,3

1Laboratoire d’Etudes et de Recherches Forestières, Université de Parakou, Bénin.

2 Ecole Doctorale des Sciences Agronomiques et de l’Eau, Université de Parakou, Bénin.

3Département d’Aménagement et de Gestion des Ressources Naturelles, Faculté d’Agronomie, Université de Parakou, Bénin.

*Corresponding Author : carinejulianaa@gmail.com

Résumé

La forte prévalence des maladies chroniques, dont l’hypertension artérielle et l’ulcère gastrique, en Afrique met en relief un grave problème sanitaire. De nombreux patients ont recours aux plantes médicinales en raison du coût élevé des traitements et de l’inadéquation du système de santé. Cette étude vise à déterminer les espèces végétales utilisées dans les remèdes contre l’hypertension artérielle et l’ulcère gastrique, leurs caractéristiques ethnomédicales et les perceptions des utilisateurs sur les menaces et les stratégies de conservation au Bénin.

Des données ethnobotaniques par entretien structuré ont été collectées auprès de 504 individus (tradithérapeutes, consommateurs et vendeurs de plantes) de différents groupes socioculturels, par la technique boule de neige. Les données relatives aux différentes plantes utilisées pour traiter l’hypertension artérielle et l’ulcère gastrique ont été collectées. La fréquence relative de citation des espèces mentionnées a été calculée.

Un total de 200 espèces de plantes réparties en 68 familles botaniques ont été déterminées comme étant utilisées pour soigner l’hypertension artérielle et l’ulcère gastrique. Les familles les plus représentées sont : Fabaceae (32 espèces), Caesalpiniaceae (10 espèces) et Asteraceae (8 espèces). Les herbes, les feuilles (60%) et l’écorce (23%) des arbres ont été utilisées. La décoction et l’infusion étaient les méthodes d’extraction les plus courantes tandis la macération était appliquée aux écorces et racines. L’étude a révélé une relation d’adaptation entre les groupes socioculturels et la flore autochtone. Des études pharmacologiques et toxicologiques doivent être menées pour confirmer l’efficacité des plantes rapportées afin de contribuer au développement de médicaments nouveaux ou améliorés.

Mots clés : Ethnobotanique, plantes médicinales, maladies chroniques, thérapie traditionnelle.

2-Densité de spore dans les parcs à karité et amélioration de la croissance juvénile du karité par mycorhization

AZONGNIDE Gwladys(*1) , OUINSAVI Christine (1)

(1)Laboratoire d’Etudes et de Recherches Forestières, Université de Parakou, Benin

*Mail : gwladysaz@yahoo.fr

Résumé :

Vitellaria paradoxa, communément appelé karité, est une espèce semi-domestiquée d’importance alimentaire, économique et écologique mais caractérisée par une croissance juvénile lente et un cycle végétatif prolongé. Cette étude a pour but d’évaluer la densité des spores dans divers habitats, et d’améliorer la croissance juvénile des plantules du karité par mycorhization. Les spores ont été extraites à l’aide de la méthode du tamis humide à partir de sols prélevés. Différents traitements ont été appliqués au substrat, mycorhization naturelle avec 30 g de sol prélevé dans les champs à une profondeur de 10-20 cm sous le karité, mycorhization contrôlée avec 30 g de champignons mycorhiziens à arbuscules du genre Glomus (Glomus aggregatum, Glomus etunicatum, Glomus rosea). Combinaison de 30g d’CMA avec fertilisation minérale (1,5 g/pot/mois de NPK) ; application de fumier de bœuf avec AMF. Nos résultats indiquent une variation significative de la densité des spores en fonction du type d’habitat et de la profondeur d’échantillonnage du sol (p < 0,0001). Une plus grande densité de spores a été observée dans les sols échantillonnés dans les champs à une profondeur de 10 à 20 cm du sol.  Un an après la germination, les plantules mycorhizées présentent les meilleures performances de croissance des plantules. Cependant, une combinaison de souches CMA avec la fertilisation organique et minérale donne les meilleures performances de croissance pour les plantules de karité. D’autres études sur les taux de mycorhization et la nutrition des jeunes plants permettraient de mieux comprendre ce processus symbiotique sur les jeunes plants de karité.

Mots clés : Vitellaria paradoxa, champignons mycorhiziens à arbuscules, Glomus, Bénin

3-Analyse des facteurs influençant l’inscription des hommes et des femmes dans les sciences technologies ingénierie et mathématiques (STIM) à l’UAC au Bénin

Auteurs

Babadankpodji, Pascaline1., Assogba Kpossou Roxène.2, Adovè Raoul. M. G.3, Gnanho Rock.4, Ahoga Nathanaël. J.5, Adandédjan Delphine6

Auteur correspondant : Roxène ASSOGBA KPOSSOU, E-mail roxenas@yahoo.fr Tél. 95443721

Résumé :

La promotion de l’équité et de l’égalité entre les hommes et les femmes constitue une préoccupation politique au Bénin dans un contexte national caractérisé par des disparités entre les deux sexes au plan social, culturel et économique. La présente étude s’est intéressée à l’analyse des facteurs influençant l’inscription des femmes et des hommes dans les formations STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) à l’université d’Abomey-Calavi au Bénin. Les données sur les facteurs qui influencent l’inscription ont été obtenues avec un guide d’entretien semi directif soumis aux étudiant(e)s STIM sélectionnés de manière aléatoire. Ensuite, ces données ont été appréciées à l’aide de l’analyse de contenu et la statistique descriptive. L’analyse statistique révèle une croissance relative des effectifs des femmes contrairement à l’effectif des hommes s’inscrivant par promotion par endroit. L’étude fait ressortir aussi que l’existence de mentors ou de modèle, les objectifs et ambitions, l’auto efficacité dans les matières scientifiques, la série choisie au second cycle influencent le choix des étudiants de s’inscrire dans les formations STIM. Les résultats de cette étude permettent d’avoir de la littérature sur l’état des lieux des inscriptions dans les STIM à l’UAC ainsi que quelques facteurs qui influencent les inscriptions STIM. Les programmes d’orientations pour les choix de série au premier cycle du collège, la mise en place de programme d’information par les associations et ONG de l’UAC pour faire connaitre les formations qu’elle offre ainsi que les opportunités relatives à ces formations permettront d’améliorer le système des inscriptions STIM à l’UAC.

Mots clés : Analyse selon le Genre, filières scientifiques, équité, analyse de contenu, UAC, Bénin.

 

4-CONNAISSANCE, ATTITUDE ET PRATIQUE (CAP) DES TRANSFORMATEURS DANS L’APPLICATION DES BONNES PRATIQUES D’HYGIENE ET DE FABRICATION DE FROMAGE DE SOJA AU NORD DU BENIN

Claudia D. Tchoboa*, Adijatu K. A. Djinadou Igueb, Augustin K. N. Aoudjia

a Département d’Économie, de Socio-anthropologie et de Communication pour le Développement Rural (DESAC), Faculté des Sciences Agricoles (FSA), Université d’Abomey-Calavi (UAC), Cotonou BP 2819, République du Bénin

b Institut National de Recherche Agricole du Bénin (INRAB)

Résumé

Cette étude visait à évaluer l’application des Bonnes Pratiques d’Hygiène et de Fabrication (BPHF) dans la production de fromage de soja par les transformateurs/trices. Menée dans les communes de Kandi, N’Dali et Natitingou, au Nord du Bénin, elle a englobé deux groupes : ceux ayant reçu une formation en BPHF et ceux non formés, issus des projets EJASA-NB et ProAgri. L’échantillon total était de 302 répondants. Il s’agissait d’une étude transversale combinant des approches qualitative et quantitative, basée sur des questionnaires portant sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques (CAP) liées aux BPHF du fromage de soja. Les scores CAP ont été calculés à partir des connaissances, attitudes et pratiques et convertis en pourcentages. Les données ont été analysées avec STATA 14.0 en utilisant des statistiques descriptives, le test de chi carré, le test de corrélation de Pearson et l’analyse de régression linéaire multiple. Les résultats montrent que bien que les transformateurs/trices présentent des connaissances et attitudes acceptables, leurs pratiques en BPHF sont faibles, avec des scores moyens de 64,10 (±17,11), 58,40 (±13,39) et 47,48 (±12,64) respectivement, avec une différence significative entre les groupes formés et non formés. Des corrélations significatives ont été observées entre le niveau d’éducation, l’âge, le sexe, l’appartenance à une association, la taille du ménage, le milieu de résidence et la participation à des formations en BPHF. Les tests de corrélation révèlent des relations positives entre les niveaux de connaissances et d’attitudes, puis entre les niveaux d’attitude et de pratique. L’analyse de régression indique que la pratique de BPHF est influencée par les connaissances, l’attitude et des facteurs sociodémographiques.

Mots clés : Hygiène ; Fabrication ; Transformation ; Soja ; CAP.

 5-Diagnostic des pratiques agroécologiques dans la commune de Savalou, Arrondissement de Tchetti, au Benin.

Brigitte Exaucée Flore AHOLOU, Codjo Emile AGBANGBA, Florent YALINKPON

Résumé

L’agriculture fait face à des défis majeurs tels que les changements climatiques, la faible productivité, la perte de fertilité et la perturbation des chaînes d’approvisionnement. Pour relever ces défis, l’agroécologie émerge comme une solution efficace, progressivement intégrée aux politiques de développement agricole. C’est dans ce contexte que l’Outil d’évaluation des performances agroécologiques (TAPE) a été développé, avec pour objectif d’évaluer la performance des systèmes agroécologiques et leur contribution aux objectifs de développement durable (ODD).

Notre étude s’est concentrée sur l’évaluation du niveau de transition agroécologique des exploitations agricoles de Savalou, dans l’arrondissement de Tchetti. Utilisant l’échantillonnage de Krejcie et Morgan (1970), notre échantillon comprenait 123 exploitations. Les résultats ont révélé un faible niveau de transition agroécologique, avec seulement quatre (4) éléments sur 10 supérieurs à 60%. Une transition agroécologique plus avancée serait associée à une gouvernance plus responsable, un meilleur recyclage et une synergie accrue entre les composantes de l’agrosystème.

Ces éléments ont eu un impact direct sur les performances des systèmes, se traduisant par une forte exposition aux pesticides de classe II et III, une diminution de la valeur ajoutée et du revenu annuel. En conclusion, le TAPE s’avère être un outil essentiel pour accompagner les producteurs dans l’adoption de pratiques agroécologiques en vue de la durabilité des systèmes de production.

Mots clés : Diagnostic, pratiques agroécologiques, productivité, culture, Bénin

 

6- EVALUATION DE LA CONSTITUTION EN ADN DE NOS VEGETAUX, FRUITS ET LEGUMES DANS L’AMELIORATION DE NOTRE ALIMENTATION

 Elodie AGOHOUNDJE, Sara HOUNGUE, Firmin SAGBO, Callinice D. CAKPO-CHICHI

Laboratoire des Biomarqueurs Moléculaires en Cancérologie et Nutrition / BioINOV/ FAST/ UAC

Résumé

L’ADN (l’acide désoxyribonucléique) est le support moléculaire de l’information génétique présente chez toutes formes d’être vivants. Sa taille varie d’une espèce à une autre dont l’espèce animale et végétale. Nous avons investigué la composition en acide désoxyribonucléique des végétaux, fruits et légumes locaux afin de les catégoriser selon leur teneur en molécule d’ADN. Une caractéristique physico-chimique de cette dernière est d’être insoluble dans l’alcool. Après une extraction avec l’éthanol 90°, la molécule d’ADN du végétal se présente sous forme d’un précipité blanc (méduse) qui permet d’identifier de manière précise les espèces végétales riche en ADN. L’ADN peut être utilisé pour faire le génie génétique intervenant dans l’amélioration des espèces végétales, en facilitant le développement de nouvelles variétés résistantes aux maladies et ayant des caractéristiques agronomiques améliorées etc. De plus, l’étude de la constitution de l’ADN permettra la conservation du matériel génétique et la préservation de la biodiversité.

Nous avons observé que, la grande morelle (Solanum maccrocarpon) fréquemment consommée par notre population a moins d’ADN que certains végétaux comme la tomate, le crincrin, l’oignon, la banane plantain et l’avocat. Par conséquent nous recommandons une association d’aliments riche en ADN avec ceux pauvre en ADN pour éviter une carence en bases azotés, support de la constitution de l’information génétique.

7- Protéger la santé génésique et sexuelle de la jeune fille, des femmes et couple avec un planning familial naturel par la Méthode de l’Ovulation Billings.

Laure SALMON ; Moussiliou BELLO ; Hippolyte AKOTOME ; Olivier SALMON ; Toussaint AWESSIN ; Franck SÉVO ; Euloge HOUESSIN

Résumé :

Servir l’humanité est l’œuvre la plus noble d’une vie et « Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier » dixit le Talmud. Cependant pour aider cette population rurale et urbaine notamment dans l’accès à l’information de la santé sexuelle et reproductive, la gestion de la fécondité, l’espacement des naissances ou le planning familial respectant les us et coutumes des peuples. Il a été créé le 09 janvier 2016, une ONG dénommée « Planning Familial Naturel par la Glaire Cervicale (PFNGC), pour vulgariser et former les femmes à la Méthode de l’Ovulation Billings (MOB). Une méthode de régulation des naissances, 100% naturelle, écologique, simple et facile à apprendre, par toutes les femmes même analphabètes ou aveugles, reconnue par l’OMS en 1988.

Les grossesses précoces en milieux scolaires sont confortées par les statistiques du gouvernement béninois. Ce fléau détruit la vie des adolescents ou des filles sur le plan sanitaire, social, économique et éducatif, du fait : des avortements clandestins, les infections sexuellement transmissibles (en l’occurrence le virus du SIDA), la désertion des filles en milieu scolaire et donc des femmes, dans les instances supérieures de la nation,

  • de l’ignorance et surtout le manque d’éducation à la sexualité dans les familles.

De ces constats, l’ONG  » PFNGC  » apporte une solution adéquate par la Méthode de l’Ovulation Billings  » MOB  » en vue de préserver la santé génésique des adolescentes, des jeunes et des familles avec le planning familial naturel. Au total 4787 sensibilisés dans 5 départements et 1228 formés dans 2 départements dans les zones urbaine et rurales. Nous continuons des formations au sein de l’ONG par la Méthode de l’Ovulation Billings pour la maitrise de leur corps et l’espacement des naissances.

8- Etude de la productivité des forages capturant les aquifères de socle dans les communes de Nikki, Pèrèrè et N’Dali

Brunelle E. T. ICOUTCHIKA2, Ringo F AVAHOUNLIN 1,3, Abdoukarim ALASSANE2, Rémy ZOHOU2

Chaire Internationale en Physique Mathématique et Applications 1, Institut National de l’Eau, Université d’Abomey-Calavi 2, Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématique d’Abomey 3

Auteur correspondant : euniceicoutchika@gmail.com

Résumé

L’essentiel des ressources en eaux souterraines dans les communes de Nikki, N’Dali et Pèrèrè situées au Nord du Bénin est contenue dans les aquifères fracturés et/ou fissurés de la pénéplaine cristalline. Cet article aborde la productivité des aquifères discontinus de la pénéplaine cristalline du Bénin et les caractéristiques hydrodynamiques de ce dernier. Le but de cette étude est d’évaluer la productivité des aquifères de socle par les ouvrages de captage à partir de l’analyse comparative des débits avec les paramètres techniques (profondeur totale, nature des formations lithologiques) et hydrodynamiques. L’étude hydrodynamique a été faite grâce à l’interprétation des essais de pompages de longues comme de courtes durées. L’évaluation de la productivité des aquifères de la pénéplaine cristalline, révèle que la nature lithologique est le facteur influençant la productivité dans la zone d’étude. Les profondeurs les plus productives se situent entre 21.6 et 76 m. Dans la zone d’étude, les débits de forages sont majoritairement faibles soit 32,37 % des forages étudiés. En ce qui concerne les paramètres hydrodynamiques, les valeurs de transmissivité obtenues par la méthode de la remontée de Theis varient de 1,20.10-4 et 8,59.10-5 m2/s avec une moyenne de 2,38.10-4 m2/s ; le débit spécifique varie de 0,25 à 2,20 m2/h avec une moyenne de 0,82 m3/h. La classification de la distribution des débits et des transmissivités établies par Lasm, (2000) nous a permis de déduire que les transmissivités sont fortes dans la zone d’étude.

Mots clés : Productivité, pénéplaine cristalline du Bénin, forages, transmissivité, formations lithologiques

9-Dynamique des flux de CO2, d’énergie et de vapeur d’eau au-dessus d’une palmeraie au Bénin

MAMADOU Ossénatou*, COHARD Jean-Martial, KOUKOUI Renaud, MARISCAL Armand, & KOUNOUHEWA Basile *MAMADOU Ossénatou,

Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques de l’Université d’Abomey-Calavi & Laboratoire de Physique du Rayonnement de l’Université d’AbomeyCalavi ; email : ossenatou.mamadou@imsp-uac.org & ossenatou.mamadou@gmail.com ; Tél : +229 66 45 49 01.

Résumé

L’augmentation de la demande mondiale d’huile de palme a entraîné l’expansion des plantations de palmiers à huile alors que le lien entre les émissions de gaz à effet de serre de sources anthropiques et le réchauffement climatique n’est plus à démontrer. Dans un tel contexte, la capacité de certains écosystèmes à séquestrer du dioxyde de carbone demeure peu connue, surtout en Afrique, où très peu de stations de mesures sont déployées. Dans le cadre du projet ASEEW@ « Assessment of Surface Ecosystems Exchanges in West Africa », financé par ‘OWSD (The Organisation for Women in Science for the Developing World) Early Career Fellowship’, une station de mesure par la méthode d’eddy covariance et à haute fréquence (20Hz) des flux de CO2, de vapeur d’eau (évapotranspiration réelle) et d’énergie a été installée en avril 2022 au-dessus d’une plantation de palmier à huile à Dangbo (2.54°O – 6.60°N) au sud du Bénin. Les variables météorologiques et surfaciques telles que la température et l’humidité de l’air, la température et l’humidité du sol, le rayonnement etc. sont également acquises de façon continue à la fréquence d’une minute sur le même site. Les résultats préliminaires obtenus suite à l’analyse des cycles diurnes révèlent que sur la période d’avril à juin 2022, le rayonnement était la principale variable conductrice des flux de jour de CO2 tandis qu’aucune relation claire n’a été pour le moment trouvée entre les flux de nuit de CO2 et ses potentielles variables directrices. Globalement, la productivité primaire brute était en moyenne de -12 μmol.m-2 s -1 et les émissions de CO2 ~ 8 μmol.m-2 s -1. Les pertes d’eau par évapotranspiration réelle (~ 350 W m-2) de cet écosystème constituent le terme prépondérant du bilan d’énergie en surface. Ces résultats seront discutés à la lumière de ceux existants dans la littérature. Mots Clés : Réchauffement climatique, palmier à huile, dioxyde de carbone, émission du CO2, vapeur d’eau.

Equipe d’organisation

Coordonnatrice 2024 : Dr. Marcelline GNAWE

Suivi-évaluation : Prof.  Pascaline ADANKPONDJI

Equipe de Soutien : 

M Sunday Berlioz KAKPO
M. Etienne H. DEGBOE
Mme SOSSAH Miriabelle
M Immaculé ASSIANME
M. Saïd ASSOUMA

Dr KOURA Kourouma

Organisation

L’atelier de partage de connaissances de la JIFFS est organisé par l’ONG SOS BIODIVERSITY. L’ONG SOS BIODIVERSITY (www.sosbiodiversity.org) est une Organisation Non Gouvernementale (ONG), apolitique, à but social et non lucratif enregistré sur le numéro n° 2016/026/DET-ATL/SG/SAG-ASSOC du 06 Janvier 2017. Son objectif général est de protéger l’environnement, de gérer durablement et de valoriser la biodiversité.

Pour cette 2ème Edition de l’APC-JIFFS, l’ONG SOS BIODIVERSITY a été accompagné et soutenue par plusieurs institutions comme l’Institut National des Recherches agricoles du Bénin (INRAB), The International Institute of Tropical Agriculture (IITA), OWSD BENIN CHAPTER Benin Women for Science (BW4S), l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), l’Association des Femmes pour l’Education, la Formation et la Recherche Scientifique au Bénin (AFEFRS-Bénin), Le Collectif des Femmes l’INRAB (CFI), Réseau Béninois du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau (RB/PMJE), ONG MAMA AFRICA, ONG I AM. Mais aussi compter sur l’appui de diverses personnes physiques que nous nous réservons de mentionné

Plus d’informations :

Email : contact@sosbiodiversity.org ; gnamac2017@gmail.com

Tél : +229 01 97 29 92 23 / 01 65 65 68 61

Informations sur les éditions précédentes :

 

Catégories : Actualités

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