Le Vendredi 18 Octobre 2019, l’ONG SOS Biodiversity en collaboration avec le Centre d’Etude, de Recherche et de Formation Forestière (CERF) a organisé un atelier de restitution des résultats de recherches de monsieur DJOTAN AKOTCHIFFOR KEVIN GEOFFROY. L’atelier s’est tenu dans la salle de conférence du (CERF) sis dans l’enceinte de la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse à Akpakpa (Cotonou, Bénin).
Monsieur DJOTAN A. Kévin G. est membre de l’ONG SOS Biodiversity et du Laboratoire des Sciences Forestières (LSF) et collaborateur du Centre d’Etude, de Recherche et de Formation Forestière (CERF). Son étude a porté sur l’évaluation de la perte de productivité et la dépréciation économique dues aux attaques de pestes forestiers dans les plantations de Khaya senegalensis au Bénin.
Cette recherche, partiellement financée par l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT) et l’Université de Tokyo, est destinée à contribuer à la réalisation des plans d’action stratégiques de l’OIBT vis-à-vis des forêts tropicales.
Les présentations se sont déroulées par vidéo conférence.
Cette étude a amené Mr Djotan à conclure que:
- Les invasions par des pestes forestières ont connu de nombreux rapports, mais les détails technique et économique manquaient dans la littérature.
- Cette étude a comblé ce gap en abordant les plantations de Khaya senegalensis au Bénin.
- Hypsipyla n’est pas le seul insecte ravageur à grand impact économique dans les plantations de Khaya mais le coléoptère à long corne, les termites et les champignons le sont aussi.
- La destruction du bois est prononcée dans les peuplements adultes et la perte à l’économie forestière due aux ravageurs à l’échelle d’un hectare de plantation de Khaya est énorme.
- Le Département des Forêts doit s’investir pour réduire les dégâts économiques.