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Notre planète Terre fait face à une persistance et à l’acuité des problèmes de dégradation alarmante de l’environnement causé en grande partie par la pression des actions anthropiques. Cette dégradation de l’environnement à l’échelle planétaire se caractérise par la disparition des ressources naturelles, la perte de la biodiversité, le réchauffement climatique et l’enlisement de l’économie mondiale.

Célébrée pour la première fois le 22 avril 1970, la Journée Mondiale de la Terre est aujourd’hui reconnue comme l’événement environnemental populaire le plus important au monde. Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés. Aujourd’hui, le Jour de la Terre est célébré, à travers le monde, par plus d’un milliard de personnes dans 184 pays.

Le 30 mars 2005, l’UNESCO publiait la première évaluation des écosystèmes pour le millénaire, un rapport accablant sur l’impact de l’homme sur la planète. Au cours des dernières années, les activités humaines ont modifié les écosystèmes pour satisfaire une demande croissante de nourriture, d’eau douce, de bois, de fibre et d’énergie…

Que faire pour la Journée Mondiale de la Terre ?

Une dégradation irréversible aux conséquences désastreuses puisque le bien-être de l’homme est menacé d’ici à quarante ans. Tous les citoyens sont invités à participer à des actions concrètes pour la protection de l’environnement.

Selon l’ONU sur son site officiel, l’ADN de la « Journée internationale de la Terre nourricière » est plus précisément de sensibiliser les gens aux défis auxquels fait face notre planète, à partir de l’idée que la Terre et ses écosystèmes sont ce qui nous nourrit et soutient nos pas tout au long de la vie. Bref, notre seule maison. Au cours de cette journée, diverses activités nationales et internationales sont menées pour comprendre la biodiversité et savoir comment protéger notre nature, les plantes, les animaux et l’environnement dans son ensemble. Certaines des actions menées consistent à inciter à l’achat de produits plus écologiques, à la réduction des déchets, au recyclage et à la réutilisation, ou encore à la promotion de la lutte contre le changement climatique.

Il s’agit réellement de réaliser un geste concret pour l’environnement ce jour-là. Fini de tout remettre à demain et de se dégager de toute responsabilité. Ce jour-là, comme tous les autres jours, on porte tous un peu le chapeau !

Cette année, pour la première fois de son histoire, la Journée Mondiale de la Terre est célébrée uniquement de façon numérique, en raison de la protection ou de la prévention des risques sanitaires dus à la pandémie de la COVID-19 qui touchent la plupart des pays du monde.

            La thématique choisie pour la 50è édition de la Journée Mondiale de la terre est « L’action pour le climat ». Le changement climatiqueest le plus grand défi pour l’avenir de l’humanité et les systèmes grâce auxquels notre planète est habitable. Il est essentiel que 2020 soit l’année d’un changement décisif qui renforce les actions positives en cours pour un engagement plus vaste et résolu dans le monde entier. Ensemble, nous pouvons créer un mouvement global, ambitieux et impossible à ignorer.

Cette année, alors que, nous, membres de l’Antenne de l’Atacora de l’ONG SOS BIODIVERSITY, planifions des activités de la journée de la terre, nous sommes tombés sous le coup de la pandémie à Coronavirus qui a mis aux arrêts toutes activités économique, sociale et environnementale. Mais notre combat pour la cause environnementale est sans limite. C’est pourquoi, nous sacrifions à la tradition de ce jour, mercredi 22 avril 2020, à faire un état des lieux de l’insalubrité dans la ville de Kouandé, chef-lieu de la commune de Kouandé.

La ville de Kouandé, après deux décennies de décentralisation ne dispose pas d’une filière de gestion des déchets solides ménagers. Ainsi, le système de gestion des ordures par les ménages se limite au rejet dans la nature, au brûlage, à l’enfouissement et au compostage. Aussi, on note l’absence de service de vidange, d’un réseau d’évacuation des eaux usées. Par ailleurs le faible taux de couverture en latrine est à l’origine de la défécation sauvage pratiquée par des ménages ne disposant pas de latrines partagées. Cette mauvaise gestion des déchets contribue à la dégradation de la santé humaine et de l’environnement.

            La gestion des déchets solides et ménagers dans la ville de Kouandé est devenue une préoccupation importante à la faveur d’une urbanisation galopante et de ses corollaires. En effet, l’absence de structures de collecte des déchets solides et ménagers dans la ville de Kouandé ne permet pas d’assurer une bonne salubrité de l’espace caractérisé par une multiplication de dépotoirs sauvages. Les investigations ont permis de répertorier sept (07) dépotoirs à grande quantité de déchets solides ménagers. Ces dépotoirs sauvages situés au cœur des habitations constituent de véritables sources de nuisances pour l’environnement et la santé des populations.

Il n’existe pas de groupement de femmes qui s’investissent dans la salubrité de la ville à travers les activités de nettoyage des places publics. Les rues et les espaces publics sont balayés au cours des rares opérations nommées ‘’opération coup de poing’’. Dans certaines concessions, les balayures sont amenées vers un trou où elles finissent en cendres. Tout se passe comme si la propreté est reléguée au second plan et n’est pas la chose la mieux partagée. Les photos ci-après sont assez évocatrices de l’état de l’insalubrité dans la ville.

                                            

La grande proportion des ménages ne conçoivent donc pas que les déchets solides et ménagers loin d’être encombrants et nuisibles peuvent être utilisés à des fins beaucoup plus profitables. Pourtant la récupération des chaussures usagers en plastiques et des ferrailles est une activité qui se développe dans la commune de Kouandé. Cette activité est pratiquée dans l’informel par les chiffonniers. Ces déchets achetés par des privés sont exportés vers les pays de la sous-région notamment le Burkina Faso, le Togo et le Ghana. Les photos qui suivent en témoignent.

                                               

Le rejet des déchets solides et ménagers dans la nature étant la pratique la plus répandue, ceci témoigne d’une forte dégradation de l’environnement et invite à la mise en place d’une filière de gestion des déchets solides ménagers dans la ville.

            Le réseau de drainage des eaux usées est quasi inexistant dans la commune de Kouandé et notamment dans la ville qui fait l’objet de notre étude. Ce manque d’équipement socio-collectif entraîne l’adoption des pratiques d’assainissement individuel qui ne sont pas de nature à apporter des solutions durables et causent des désagréments. En effet, la plupart des ménages ne disposent pas de puits perdus. De ce fait, de petits tuyaux installés à travers le mur de la douche permettent d’orienter les eaux de douche vers un espace qui peut être la rue ou un trou réalisé à cet effet. Dans cette marre de parasite, les animaux viennent s’y abreuver et se laver propageant ainsi des effluves dans l’environnement. Cette description n’a pas pour but de dénigrer ou de déprécier mais répond à un souci de participer à un éveil de conscience afin que la question de l’insalubrité soit prise à bras le corps dans la ville de Kouandé et à l’échelle de la commune. Les photos qui suivent illustrent bien la situation.

                                    

Les eaux usées issues de la vaisselle, de la lessive et de la douche sont déversées dans la rue, dans la cour et aux alentours des maisons.

            La latrine est l’élément fondamental dans l’assainissement d’une localité donnée. C’est un instrument de mesure qui permet de déterminer le degré de l’assainissement d’une ville. L’équipement des ménages en latrine est très insuffisant dans la ville de Kouandé. Il s’agit principalement des latrines partagées. Il convient d’affirmer que la défécation à l’air libre tant décriée et combattue par la communauté internationale pour ses méfaits, a encore de beaux jours devant elle dans la ville de Kouandé. Ceci révèle la grande précarité de l’hygiène de la population et témoigne du manque de confort dans le milieu familial. Il faut donc une implication de tous les acteurs engagés dans la lutte contre l’insalubrité pour que le slogan zéro défécation à l’air libre devienne une réalité dans la ville de Kouandé et par ricochet dans toute la commune.

            Il ressort de notre visite effectuée sur le site de l’hôpital de zone de Kouandé que le dispositif approprié pour une gestion efficiente des déchets biomédicaux est disponible et fonctionnel. Il s’agit entre autres : de l’incinérateur, d’une fosse aménagée à déchets liquides et d’une fosse à déchets décomposables. Toutefois, il est à noter un dysfonctionnement au niveau du cheminé de l’incinérateur qui dégage de la fumée lors de l’incinération (voir la photo). Les déchets biomédicaux sont gérés par un agent de santé qualifié qui est aidé dans cette tâche par des agents d’entretien. Le transport des déchets biomédicaux vers l’incinérateur et les fosses est donc sécurisé.

Incinérateur et fosses de l’hôpital de zone de Kouandé

De par leur composition, les déchets sous l’action conjuguée de la chaleur, de l’humidité et des eaux de pluie se chargent de lixiviat et d’agents pathogènes et constituent des sources de pollution du sol, de l’eau et de l’air.

            Les métaux lourds très toxiques tels que le mercure, le plomb contenu dans les batteries des lampes torches et des véhicules à moteur, les appareils électroniques jetés sur les dépotoirs modifient la composition du sol qu’ils polluent. Cette pollution entraîne de grave problème de santé chez les hommes par la consommation des cultures maraîchères. De même, les sels minéraux des déchets toxiques s’infiltrent pour atteindre la nappe phréatique généralement peu profonde surtout dans les bas-fonds. La population qui consomme cette eau souterraine par l’intermédiaire des pluies est sujette à des maladies telles que la fièvre typhoïde, la diarrhée, etc.

            La fermentation anaérobique due à un séjour prolongé des ordures surplace, le brûlage des sachets plastiques et des pneus génèrent de nombreux polluants dans l’atmosphère comme le méthane (CH4), le dioxyde de carbone (CO2), le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2), etc. Ces polluants contribuent au réchauffement de la planète par effet de serre au trou de la couche de l’ozone (O3), et à la formation des pluies acides. Ils peuvent aussi provoquer chez l’homme des irritations des yeux, des problèmes de vision, des maladies respiratoires et des risques de cancer.

            Les eaux usées contenues dans des réceptacles inappropriés et à ciel ouvert attirent les mouches, les cafards, les moustiques vecteurs de nombreuses maladies telles que la dysenterie, la fièvre typhoïde, la bilharziose, etc. De même, le rejet des boîtes de conserves et des pneus de véhicules remplis d’eau favorise la formation des gîtes larvaires des moustiques, agents vecteurs du paludisme. La pratique de la défécation à l’air libre dans la ville de Kouandé par certains ménages contribue à la prolifération des microorganismes pathogènes fortement contenus dans les fèces humaines. Aussi, la consommation de certains animaux tels que les porcs, les chiens, les cabris qui s’abreuvent des eaux usées et se régalent des restes d’aliments des dépotoirs peut être une source d’infection chez l’homme.

                                      

La présence des déchets entraine de graves problèmespour la santé de la population, en raison de la prolifération des vecteurs pathogènes tels que les moustiques, les mouches, les cafards, les souris, les animaux domestiques et autres.

Face à cette situation, des stratégies alternatives ont été définies pour sauver le cadre de vie du secteur d’étude et la population qui sont victimes de ces désagréments.

  • Stratégies alternatives pour une gestion efficiente des déchets solides et ménagers

            Il s’agit de mettre en place un système de gestion des déchets solides et ménagers intégrant les trois maillons (pré-collecte, collecte et traitement) pour mieux jouir du potentiel qu’offre l’intercommunalité des 2KP et bénéficier de l’expertise et des financements des partenaires techniques et financiers actifs dans la commune.

            Ce qui concoure à la disparition des dépotoirs sauvages, à un environnement assaini et à l’élimination des agents pathogènes vecteurs de maladies.

  • Stratégies alternatives pour la réalisation des ouvrages d’assainissement de base

            Le rejet des eaux usées dans la nature et la défécation à l’air libre étant les pratiques les plus répandues dans la ville de Kouandé, la municipalité de la commune de Kouandé devra s’engager dans des partenariats public-privé très efficace qui militent pour la construction des ouvrages d’assainissement de base. Il s’agit de saisir l’opportunité des financements des PTF dans la commune pour augmenter la couverture en latrines familiales et fosses septiques. Pour y parvenir les orientations ci-après doivent être prises en compte :

  • opter pour une technologie éprouvée qui tient compte des contraintes de la ressource du milieu local et des capacités des usagers à payer les services améliorés ;
  • faire participer activement les populations aux processus de construction des ouvrages car ce sont elles qui doivent supporter le coût ;
  • tenir compte du contexte environnemental (type de sol, profondeur de la nappe) et d’assainissement autonomes ;
  • recourir aux mécanismes d’aide basée sur les résultats (ABR) qui permet de cibler les subventions vers les populations les plus démunies car un système d’assainissement doit être accessible aux plus pauvres ;
  • susciter la mobilisation de la population pour soutenir financièrement et matériellement les projets avant de compter sur les aides des partenaires au développement ;
  • veiller à une bonne répartition des ouvrages d’assainissement de base dans la ville notamment les places publiques à forte affluences (gares routières ou auto gars, marchés, etc) et les quartiers à forte densité ;
  • œuvrer pour le développement des compétences des entrepreneurs et des artisans locaux.

            Par ailleurs, pour que les populations utilisent et entretiennent ces ouvrages d’assainissement de base à bon escient, il faut :

  • vulgariser les textes et lois relatifs à la procédure de gestion des boues de vidanges ;
  • instaurer une réglementation rendant la vidange des fosses obligatoire et périodique.
  • Stratégies alternatives pour la mobilisation des fonds

            Le financement du secteur d’assainissement devra reposer sur le principe de conjuguer plusieurs sources incluant l’Etat, les partenaires techniques et financier, les collectivités locales et les bénéficiaires eux-mêmes selon leurs capacités financières. Ainsi au niveau national et international, la commune peut :

  • s’engager dans des coopérations de développement (intercommunalité) ;
  • recourir à l’aide publique au développement (APD).

Pour ce qui est de la mobilisation des fonds au niveau local, la municipalité peut :

  • instaurer une taxe communale de traitement des ordures ménagères (TCTOM) incorporée implicitement à la taxe foncière sur les propriétés ;
  • appliquer le principe du ‘’pollueur payeur’’ bâties en tenant compte du niveau de vie de la population ;
  • mettre en place un guichet spécial pour l’assainissement qui sera alimenté par les contributions des banques commerciales, les sociétés d’assurances, les réseaux GSM, les sociétés de gestion des marchés, les transporteurs et gestionnaires des lieux et les sociétés de gestion des parcs automobiles etc…
  • Stratégie alternative pour une bonne gestion des déchets biomédicaux

            Pour ce qui concerne la gestion rationnelle des déchets biomédicaux, il faut exploiter la présence et l’expertise des services déconcentrés de l’Etat et des partenaires techniques et financiers pour :

  • réaliser un plan de gestion des déchets biomédicaux à l’hôpital de zone de Kouandé et dans les autres formations sanitaires ;
  • élaborer des documents établissant comment assurer une bonne évacuation des déchets biomédicaux des formations privées ;
  • doter l’hôpital de zone de Kouandé d’un incinérateur pour pallier le disfonctionnement de l’actuel incinérateur.
  • Stratégie d’Information-Evaluation-Communication (IEC) pour une gestion efficiente des déchets

            Au stade actuel des réalités de l’assainissement dans la ville de Kouandé et de l’engagement bien limité des populations, il s’avère nécessaire générale sur l’importance de l’assainissement dans la préservation de la santé publique et l’assainissement du cadre de vie. Dans cette optique, l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie d’IEC en assainissement seront d’un intérêt à privilégier pour l’avènement d’une culture d’assainissement dans le centre urbain de la commune de Kouandé. Cette stratégie IEC en assainissement mettra en rapport les réalités locales marquées par la mauvaise gestion des déchets liquides et solides et le faible engagement des populations. Ainsi, il s’agira d’utiliser les canaux des radios de proximité à grande audience comme TUKO SARI FM pour mener des campagnes de sensibilisation et d’information des populations. Celles-ci mettront l’accent sur la nécessité de disposer de poubelles et de s’abonner à une structure de collecte des déchets d’une part, et d’autre part, sur les liens entre les pratiques d’hygiène et les maladies en vue de stimuler la demande de service d’assainissement au niveau de la population. La forte demande en service d’assainissement sera un facteur d’attraction des Partenaires Techniques et Financiers qui viendront irrésistiblement investir dans le milieu. Aussi, ces campagnes peuvent être confiées à des ONG et leur timing doit être coordonné avec celui des projets envisagés. Par ailleurs, les supports de vulgarisation de l’information tels que les dépliants, les calendriers, les affiches doivent être produits et mis à la disposition des écoles et des quartiers… Il importe aussi d’organiser à leur endroit des projections de films documentaires traitant de la dégradation de l’environnement et du recyclage des déchets. Des T-shirts à l’effigie des problèmes environnementaux pourront aussi être confectionnés et mis à la disposition des écoles et des quartiers. Les dignitaires, les forces religieuses, acteurs très spécifiques à cette stratégie IEC pourront être mis à contribution. Le cas échéant recourir à la sensibilisation au porte à porte qui consiste à rencontrer les populations dans leurs maisons, dans leurs quartiers, sur les lieux de travail (écoles, services, entreprises …), dans la rue, etc, afin de leur parler individuellement ou collectivement des méfaits de la dégradation de leur environnement sur leur vie et sur celle des autres membres de la communauté.

            La gestion des déchets est un domaine complexe qui nécessite une volonté ferme de l’ensemble des acteurs de la filière. De ce fait tous les acteurs intervenant dans le secteur doivent relever certains défis.

Tous les acteurs impliqués dans la gestion des déchets solides et liquides doivent prendre à bras le corps la problématique de la protection de l’environnement notamment la dégradation des terres dans la ville de Kouandé.

Face à cette situation, l’ONG SOS BIODIVERSITY par son antenne de l’Atacora préconise les solutions suivantes entre autres :

  • la création d’une filière de gestion des déchets solides ménagers et la construction des ouvrages d’assainissement de base en exploitant les opportunités qu’offrent les Partenaires Techniques et Financiers, les services déconcentrés et les associations privées ;
  • l’instauration d’une prime pour la gestion des déchets qui sera incorporé aux taxes sur les propriétaires fonciers, de l’application du principe de pollueurs-payeurs ;
  • l’information ; l’éducation et la sensibilisation.

Nous sommes conscients que cet état des lieux de l’insalubrité dans la ville de Kouandé n’a pas été exhaustif en ce sens que tous les aspects du problème de la gestion des déchets solides et liquides n’ont pas été abordés. Cependant, l’application de nos stratégies et propositions pourra surement contribuer à restaurer la salubrité dans la ville de Kouandé.

Nous invitons le monde entier en général et l’Afrique en particulier à tirer des leçons de la pandémie de la COVID 19 pour changer leur mode de vie et de consommation. Privilégions les énergies propres, gérons durablement nos déchets en les recyclant, reboisons nos parcelles, protégeons les écosystèmes et réduisons considérablement notre empreinte écologique.

Soyons tous les gardiens de la nature, car de la nature, nous tirons nos besoins vitaux.

Delphin HOUNDONOUGBO Y. Chef Antenne Atacora de l’ONG SOS BIODIVERSITY

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